Nicolas Christian Thiebaut

Biographie

Formé aux arts plastiques et à l’histoire de l’art, Nicolas Christian Thiebaut poursuit ses études de 2014 à 2017 à l’École supérieure des arts de Liège dans le domaine de la bande dessinée. Sélectionné en 2015 à l’occasion du prix Dacos, ce jeune artiste au style singulier participe à plusieurs manifestations dont la 20e édition des « Fenêtres qui parlent » (2021), évènement artistique tentaculaire ayant pour objectif de bousculer l’espace public de la métropole européenne de Lille.

Artiste plasticien, la base du travail de Nicolas Christian Thiebaut repose sur le dessin, qu’il interprète par le biais de différentes techniques telles que la peinture, la broderie et la gravure. C’est au cours de son séjour belge qu’il s’initie aux différents procédés de gravure qui le séduisent fortement. Pour lui, les techniques d’impression (monotype, linogravure ou encore sérigraphie) confèrent à son travail une dimension artisanale qui, à son sens, désacralise l’oeuvre d’art, de la même façon que ses broderies.

Nourri de littérature et d’art, Nicolas Christian Thiebaut puise ses sujets de prédilection dans l’histoire, la mythologie et la religion. Avec des œuvres à la fois narratives et figuratives, il porte un regard singulier sur ces thèmes en s’inspirant de la sculpture romane, de l’imagerie populaire russe (loubok), de l’art naïf de l’entre-deux-guerres et de l’univers de la bande dessinée. Son intérêt pour les choses simples et les instants de la vie quotidienne se traduit par de nombreuses natures-mortes composées d’objets de toutes formes telles que des verreries ou des céramiques. 


Icônes populaires

Zoom sur une oeuvre

Observer l’Annonciation ou Saint Michel terrassant le dragon de Nicolas Christian Thiebaut, c’est regarder une icône religieuse par le trou d’une serrure. Ces images narratives, interprétation contemporaine des textes sacrés construite à la manière des chapiteaux historiés de l’art roman, se caractérisent par un cadrage serré et des formes imbriquées recouvrant l’arrière-plan. L’utilisation du procédé de la linogravure, réalisé artisanalement, sans presse, n’est pas sans rappeler les célèbres images populaires d’Épinal.

 


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